Lecture : Kalpa Impérial, d'Angélica Gorodischer

Court billet de lecture aujourd'hui, à propos d'un livre que j'ai mis un peu de temps à lire : Kalpa Impérial, d'Angélica Gorodischer, publié en France par les éditions La volte.

La quatrième de couverture va comme suit :

Une fable, un conte au souffle épique, un roman tissé d'histoires entrelaçant les naissances et les chutes d'un empire, « l'Empire le plus vaste qui ait jamais existé ». Kalpa Impérial est un livre universel et visionnaire, écrit par une très grande auteure argentine, injustement méconnue en France. Traduit dans le monde entier, notamment en anglais par Ursula K. Le Guin, ce chef-d'œuvre inclassable fait songer au cycle de Gormenghast de Mervyn Peake ou aux Villes invisibles d'Italo Calvino.

Personnellement, c'était le « injustement méconnue en France » qui m'a donné envie de lire ce livre, emprunté au hasard à la médiathèque.

C'est donc l'œil curieux et sans aucune attente autre que la surprise que j'ai commencé à lire cet ouvrage. J'ai mis un peu de temps à comprendre le principe du livre : à chaque chapitre correspond une histoire, racontée à la manière d'un conte, un âge d'un empire qui vit des périodes fastes ou difficiles.

C'est effectivement grandiose (l'échelle d'un grand empire), tout en gardant une belle place au détail, à la psychologie et aux actions d'une seule personne, qui peut avoir des répercussions sur l'empire entier.

Si j'ai mis du temps à terminer l'ouvrage, c'est parce que les chapitres sont complètement indépendants. Le seul lien qu'ils ont entre eux c'est que ça parle du même empire, mais aucun des personnages n'est trouvé dans plusieurs chapitres, aucun événement. Et donc, une fois un chapitre terminé, il faut se replonger dans une nouvelle histoire, il n'y a pas l'envie fébrile de savoir ce qu'il se passe une fois terminé un chapitre plein de teasing.

Mais c'est un livre agréable à lire, qui fait voyager dans l'espace, le temps, les relations humaines, et un peu la poésie aussi.